Dimanche matin difficile... [PV Ana'elle^^]

Encore un jour se lève sur la planète France
Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd encore

C'était avec de la musique dans les oreilles que Chelsire sortit de chez lui ce jour là en laissant un message à ses humains. Il leur avait dit que s'ils désiraient, ils pouvaient sortir mais qu'ils devaient revenir le soir. Enfin bref, il était dans les rues à 8 heures du matin et il ne savait pas pourquoi il était là. Il marcha pendant un long moment, écoutant les paroles qu'une chanteur Français disait dans son lecteur MP3.

Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors elle va danser faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux

Il soupira, c'était tellement vrai... Il tourna dans une rue et entendit comme un ronronnement quelque part... Qu'est ce que c'était? '.' Il s'approcha doucement et vit une silhouette derrière une poubelle. Un jeune femme à vrai dire. Elle semblait dormir et il s'approcha doucement pour la regarder un peu mieux. N'avait elle pas froid ici? Il regarda autours de lui et alla acheter une boisson chaude dans un café du coin et revint avec pour ensuite enlever son manteau et le mettre sur la jeune fille. Il la regarda dormir un moment et se décida à la réveiller doucement.

"Mademoiselle? Vous allez attraper froid ici..."

Il n'osa pas la toucher pour lui éviter un réveille trop brutal. Déjà qu'elle allait se réveiller avec un manteau inconnu sur elle. Chelsire prit la boisson chaud et la posa proche de la jeune fille mais pas assez pour qu'elle puisse le renverser avec un mouvement. Il attendit donc qu'elle se réveille. Il coupa sa musique quand même, de la politesse que diable. Il sourit quand il la vit ouvrir les yeux et il reprit la parole.

"Bonjour... Je vous ai pris une boisson chaude, vous allez être malade si vous rester là."

[Edit: La chanson est "Jeune et Con" de Saez^^]

Roulée en boule près d'une poubelle moins odorante que les autres, Ana'elle rêvait paisiblement à de jolies papillons mauves qui voltigeait dans un prairie où l'enfant qu'elle avait été courait. Une odeur de café vint troublé sa paisibilité. Une douce voix suave termina de la sortir de son sommeil. Elle n'ouvrit pas les yeux tout de suite, écoutant les bruits aux alentours. Elle percu la présence d'un mâle et ses sens se mirent en alertes. Par réflexes, Ses grandes ailes noires se déployèrent, aggrandissant les trous dans le dos de son chandail noir délavé et envoyant valsé le manteau de l'étrangé. Ana'elle ouvrit les yeux et se retrouva nez à nez avec un neko qui l'a fixait. Un petit gémissement de peur sortit de sa bouche et ses ailes frémirent. Elle se releva et montra les dents en disant :

'' Ne vous approchez pas de moi, je sais me défendre. ''

Battant des ailes, elle remarqua finalement le manteau qui était tombé à ses pieds. Levant un peu les yeux elle vit aussi un café, clui qui l'avait réveillé, au sol près de l'endroit où elle avait été allongé quelques instants plus tôt. Ses ailes cessèrent de battrent et elle tourna son regard noisette vers le jeune neko qui l'a regardait. Un instant d'hésitation l'a perturba quelque peu. Fixant l'inconnu, elle se pencha et prit le café dans ses mains. Elle le huma et ne pu s'empêcher de fermer les yeux. L'odeur était agréable et elle soupira même. Il était noir. Comme elle les aimait. Y trempant le bout de sa langue, elle sursauta. Il était encore chaud, mais le tenir entre ses petits doigts lui fit du bien. Portant son regard du café jusqu'au Neko pour revenir au café, elle dit timidement :

'' M.. merci... ''

Ses ailes disparurent, mais ses sens restèrent bien éveillés. Elle ne voulait pas se faire surprendre comme avec la pomme...

Chelsire fut surpris de voir la jeune femme réagir comme ça et se dit qu'elle devait avoir subit des choses horrible. Les ailes disparurent finalement et Chelsire continua à sourire de manière angélique et regarde la jeune femme sentir le café. Elle le gouta et il sembla être à son gout. Chelsire fut rassuré et il lui dit:

"Ne me remerciez pas, c'est normal... Mais dites moi, que faites vous ici?"

On pouvait dire dans les yeux de Chelsire comme dans un livre et là, il n'y avait que de la sincérité et aucune arrières pensées. Il ne voulait vraiment aucune mal à la jeune femme, il voulait l'aider et il entendit du bruit derrière lui. Un homme bourré semblait être proche et Chelsire se leva quand il entendit:

"Jolie proie... On la partage?"
"Monsieur, rentrez chez vous."

L'homme était un gris neko d'age mur et il était rond, totalement mort et il s'approcha des deux jeunes gens en marmonnant que la fille était pas mal et qu'il se la ferait bien. Chelsire commençait à perdre patience et il posa sa main sur l'épaule de l'homme pour ensuite le regarder dans les yeux. Le vieux resta un moment interdit et il commença à hurler à la mort avant de prendre les jambes à son cou. Chelsire soupire d'agacement et se tourna vers la jeune femme pour lui dire:

"Il est parti, c'est bon."

Il retourna s'accroupir devant elle.

Ana'elle allait répondre au neko lorsqu'un autre arriva, soual et bel et bien en recherche d'une activitée sexuelle. Elle sentit son corps se remplir de frissons de peur, lorsqu'elle vit le bon samaritin aller vers l'individu et l'effrayé de son regard. Elle entrouvrit sa petite bouche et resta ainsi quelques instants. Son sauveur vint s'accroupir à côté d'elle et la jeune Ana lui sourit finalement. Elle ne montrait plus les crocs. Elle avait vu la franchise de l'homme et décida de lui donner quelques miettes de confiance. Elle s'assit devant lui, accoté au mur et elle bu une petite gorgée de son café. La boisson chaude réchauffa son corps froid et la neko leva des yeux timide vers l'autre. Elle remarqua seulement combien il avait fière allure. De beaux yeux verts, un sourire omni-présent et une présence chaleureuse. Un joli sourire s'étendit sur son visage qui s'illumina quelque peu et de sa petite vois flutée, elle dit :

'' Je m'appele Ana. ''

Elle marqua une pause et ajouta ensuite :

'' Tu me demandais ce que je faisait ici... ''

Regrdant la ruelle et les poubelles autour d'elle, elle dit :

'' Je vis ici... Si on veux... ''

Elle avait quelque peu honte de dire ceci à un neko qui avait autant de classe, mais il était vrai que sa maison était la ville. Elle vivait au gré du temps, dormait à l'ombre des poubelles et des ramassis de boites, et volait la plupart du temps pour pouvoir manger. Une vie de batard pour un enfant batard. Ana'elle pris une deuxième gorgée de son agréable café et elle soupira encore. Ses petit yeux noisettes plongèrent dans ceux du neko. Penchant un peu la tête sur le côté, ses oreilles de chats frémirent et elle dit :

'' Je peux savoir votre nom ? Si je veux vous remercier dignement, autant savoir à qui je m'adresse. ''

Elle sourit en plissant les yeux, comme si elle trouvait sa phrase amusante et attendit patiemment sa réponse.

Elle semblait lui faire un peu plus confiance et il continua à lui sourire. Ana? C'était un joli prénom, il aimait bien. Il l'écouta ensuite et fut choqué de savoir qu'une jeune femme puisse dormir dans la rue. Il se leva pour chercher quelque chose dans sa poche. Cela aurait pu paraitre suspect et il sortit son porte feuille. Chelsire était quelqu'un de très généreux de nature et il sortit quelques billets qu'il tendit à la jeune femme.

"Tiens, tu pourras dormir à l'hôtel pendant un petit moment. ça sera mieux qu'ici, je pense."

Il lui sourit de nouveau et regarda les alentours, c'était vraiment pas le meilleur cadre pour une jeune fille et il reprit:

"Je me nomme Chelsire, enchanté. Et pas la peine de me remercier, c'est normal d'aider les gens qui en ont besoin, non?"

Pour lui, elle avait besoin d'argent, elle ne devrait pas pouvoir dormir dans la rue. Et elle devait avoir froid comme ça. Il reprit:

"Tu pourras t'acheter un manteau avec les sous aussi si tu veux."

Il ne voulait absolument pas de mal à la jeune fille, il voulait juste l'aider.

Ana fut touchée par la chevalerie du neko. Elle lui sourit, mais n'avança pas la main. Elle ne voulait pas dormir à l'hotel. L'inconnu lui dit son nom. Chelsire. Un nom qui roula dans la gorge de la neko comme un doux ronronnement. Elle se sentit mal à l'aise qui croit qu'elle ai besoin d'aide. Elle le fixa droit dans les yeux et il lui dit alors :

- Tu pourras t'acheter un manteau avec les sous aussi si tu veux.

Ana'elle réfléchit et elle trouva cette idée plus intelligente. Elle tandis la main et prit délicatement, presqu'avec honte, les billets. Elle leva la tête et dit d'une petite voix :

- Tu sais, Chelsire, je suis heureuse même si je vis dehors... Au moins, je peux compter sur moi et sur les ruelles que je connais comme ma poche. Mais j'apprécie l'argent. Je vais m'acheter un manteau plus chaud que mon chandail.

Marquant une pause, elle bu une gorgée timidement et ajouta :

- J'aimerais te remercier pour ces billets. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour toi ?

Un sourire chaleureux vint se poser sur les lèvres de la jeune neko. Si elle pouvait aider Chelsire, elle se sentirais moins coupable de lui prendre son argent...

Heureuse ? Comment pouvait on être heureux dans la rue ? Remarquez, Chelsire avait eu une situation presque semblable il y a un moment alors pourquoi en être étonné. Il avait été bien là où il était, même si son confort actuel lui allait très bien. Elle lui posa une question qui lui fit ouvrir grand les yeux. Elle voulait le remercier pour ça ? Lui qui n’avait presque rien fait, pourquoi voulait elle faire ça ? Il se mit à réfléchir, tournant le problème dans tous les sens sans pourtant trouver ce que la jeune fille pourrait lui faire en retour. Et pour quoi faire en plus ? Il n’avait besoin de rien et pas l’envie qu’on lui rende ses services, il faisait ça de bon cœur, juste parce qu’il avait envie d’aider.

Cette notion lui faisait bizarre, il avait du apprendre cela tout seul, l’endroit où il vivait et avait grandit avant de venir ici était vraiment austère et il n’avait le droit à aucune dérive de ce genre. Il avait juste le droit d’avancer et se taire. Pas l’endroit idéal quand on voulait avoir un peu de compassion. Il se souvenait de celle qui se prétendait sa mère… De très mauvais souvenirs refirent surface et il tacha de les caché au plus profond de son cerveau. Quand était ce la dernière fois qu’il avait repensé à cela ? En fait, il y pensait presque tout le temps, ne pouvant empêcher de rêver d’elle. Il avait beaucoup de haine pour elle et c’est de là que venait sa préférence pour les hommes. Malgré cela, il n’avait pas pu en vouloir aux autres femmes, sachant qu’elle était à part, totalement folle soit dit en passant. Il eut un petit sourire et répondit finalement :

« Ne me remercie pas, c’est normal. Je ne mérite pas de remerciement. »

Oh non, il ne les méritait pas, il était l’être à part, l’homme qu’il fallait enfermé. Il ne voulait pas repensé aux circonstances de sa naissance et essaya de penser à autre chose. Il soupira finalement et décida de s’asseoir par terre, ne faisant pas attention au fait qu’il pourrait salir ses vêtements. Il voulait oublier ce qu’il avait subit. Il voulait qu’on le laisse tranquille, il voulait tellement vivre sans voir la réalité, il était bizarre ,oh oui, mais pas assez pour avoir à rester seul dans son coin. Il se reprit rapidement et regarda sa camarade de race. Peut être était ce ça son problème, il se cachait toujours derrière un masque de gentillesse mais il ne s’autorisait pas à être lui-même. Il soupira de nouveau avant de reprendre :

« Cela faisait longtemps que je n’avais plus penser à mon passé… Que vas-tu faire maintenant ? »